Responsable : Patrice GOUDIN
Son travail actuel consiste en une veille naturaliste sur toutes atteintes au Massif. Il suit, en fonction de l'actualité, les dossiers Natura 2000 et Forêt de Protection.
Le CERF défend l'idée d'un sylviculture plus proche de la nature et qui puisse contribuer à la conservation, voire au développement de la biodiversité.
A Rambouillet, le principal mode de gestion reste celui de la futaie régulière : tous les arbres d'une parcelle sont de la même essence et ont le même âge. La gestion forestière demanderait à être rééquilibrée dans ses choix en adoptant aussi d'autre mode comme celui de la futaie irrégulière. Avec ce traitement les prélèvements sont fréquents mais légers. Il permet de conserver le couvert forestier à l'échelle de la parcelle et assure au propriétaire un revenu régulier. La futaie irrégulière fait cohabiter, sur une même parcelle, des arbres de tous âges, de toutes dimensions et de diverses essences.
Rambouillet, contrairement à d'autres massifs comme celui de Fontainebleau, dispose de peu de peuplements très âgés. Des espèces animales ou végétales caractéristiques des peuplements dépérissants sont rares ou absents du massif. Pour une meilleure biodiversité, il faudrait prévoir la création en réseau de vrais bouquets de vieillissement ainsi que la création de réserves intégrales sur des surfaces importantes. Il faudrait pouvoir conserver du bois mort sur pied et au sol dans l'ensemble des parcelles.
Sur certaines stations favorables, il faudrait pouvoir laisser s'exprimer le hêtre qui est souvent éliminé de manière systématique car considéré comme concurrent du chêne. Certaines stations riches sur limons pourraient s'accommoder très bien d'espèces nobles (merisiers,sorbiers, frênes).
Les effets de la tempête de décembre 1999 pourraient être mis à profit en conservant des espaces ouverts intra-forestiers.
Il faut limiter l'utilisation d'espèces non indigènes comme le Chêne rouge d'Amérique, le Pin laricio ou le Sapin de Douglas.
Sur certaines stations favorables, il faudrait pouvoir laisser s'exprimer le hêtre qui est souvent éliminé de manière systématique car considéré comme concurrent du chêne. Certaines stations riches sur limons pourraient s'accommoder très bien d'espèces nobles (merisiers,sorbiers, frênes).
Les effets de la tempête de décembre 1999 pourraient être mis à profit en conservant des espaces ouverts intra-forestiers.
Il faut limiter l'utilisation d'espèces non indigènes comme le Chêne rouge d'Amérique, le Pin laricio ou le Sapin de Douglas.